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Le secours populaire lutte contre la pauvreté infantile

21 octobre 2020De par le mondePas de commentairelaurianne

En France, l’INSEE estime qu’environ 3 millions d’enfants vivraient au sein d’un ménage pauvre, c’est à dire au sein d’un ménage dans lequel les revenus sont inférieurs à 1 050 € par unité de consommation et par mois. Comment peut-on mesurer le niveau de pauvreté de ces enfants, et comment peut-on leur permettre d’en sortir ?

 

« Pauvre : ne lui coller pas une étiquette pour toujours », c’est le slogan qui a été choisi par le secours populaire dans le cadre d’une campagne d’affichage sensibilisant à la pauvreté infantile. Ces affiches ont été déployées en 2019, année du trentième anniversaire de la convention internationale relative aux droits de l’enfants, signée à Genève en 1989. « Cette convention définit au niveau international toute une série de droits que doivent avoir les enfants », nous explique Sébastien Thollot, secrétaire générale de la fédération du 69 du Secours populaire français.

 

Définir et mesurer la pauvreté infantile 

 

Pourtant, la réalité sociale de la pauvreté infantile peut être difficile à définir et à recenser.  Une première mesure de la pauvreté est une mesure purement monétaire. L’INSEE définit alors les enfants pauvres comme membres d’une famille pauvre. Cependant cette première définition est dénoncée par certaines associations comme étant incomplète : en effet, elle exclut de fait les enfants vivant hors d’une structure familiale traditionnelle, et notamment les enfants vivant en instituts médicaux éducatifs, en familles d’accueil, en milieux pénitentiaires ou encore les mineurs étrangers isolés. Les disparités de privations et de manque au sein d’une même famille sont également rendues invisibles. C’est dans ce contexte que l’organisme européen Eurostat  a défini une liste de 12 critères centrés sur les besoins de l’enfant.  Par exemple, est-ce qu’il a un endroit où faire ses devoirs ? Est-ce qu’il a accès à de la viande, ou à un équivalent végétarien au quotidien ? Est-ce qu’il a accès à des fruits et légumes frais tous les jours ? Peut-il prendre part aux sorties scolaires ? Ces critères permettent de définir un taux de privation qui permet de donner la mesure des conditions de vie de chaque enfant.

 

Accompagnement des familles précaires

 

Le Secours populaire propose de réduire ce taux de privation en accueillant de manière inconditionnelle les familles qui sollicitent son aide et en proposant des actions qui couvrent différents aspects de la vie de ces familles. Ces aides se centrent sur trois droits fondamentaux pour les enfants : le droits de se nourrir, le droit à l’éducation et le droit à l’épanouissement et à l’émancipation. Au-delà d’une aide alimentaire, le secours populaire propose des aide à l’accès à l’éducation par le numérique. « La crise du Covid-19 nous a montré à quel point l’accès au numérique est un enjeu prioritaire », nous explique Sébastien Thullot. Des outils numériques sont mis à disposition des bénéficiaires dans les locaux du Secours populaire. D’autre part, il insiste sur le fait que les enfants doivent être accueillis et accompagnés en tant que personnes, et c’est dans ce cadre que le secours populaire propose des activités sportives, culturelles, ou des vacances qui leurs sont spécifiquement dédiées. Ils ont également à cœur de conserver la place des parents dans l’éducation des enfants. « Nous mettons en place un accompagnement scolaire et culturel des enfants accompagnés par des étudiants. Cet accompagnement se fait au domicile de l’enfant, mais il est également culturel et sportif, et permet à l’enfant de s’ouvrir au monde et de se forger un avis », précise le secrétaire général. 

Ces initiatives permettent de mêler deux visions de la lutte contre la pauvreté infantile : une première qui se concentre sur l’aide aux familles, et l’aide aux parents, et une deuxième qui se place à la hauteur de l’enfant et de ses besoins.

 

Marie Berthélémé


La solution proposée : répondre aux besoins de l’enfant en l’accompagnant dans sa famille.


Retrouvez les actions du Secours pop (aide alimentaire, vestimentaire, au logement, aux soins, à la culture, à l’insertion sociale et professionnelle, etc.) sur www.secourspopulaire.fr/

Retrouvez les critères Eurostat et un panorama de la pauvreté infantile en Europe sur https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php?title=Being_young_in_Europe_today_

Tags: pauvreté infantile, secours populaire, tvb

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